Secrets et faits étonnants sur le Parc Marie-Victorin
Ce que vous ne connaissez pas de ce jardin unique
Saviez-vous que le Parc Marie-Victorin de Kingsey Falls est reconnu comme l’un des plus beaux jardins du Québec? Qu’il est né d’une belle histoire d’amour? Que c’est là qu’a été créé la toute première mosaïculture, un concept maintenant repris à travers le monde?
Laissez-nous vous raconter le Parc Marie-Victorin avec des yeux nouveaux. On vous promet un beau voyage, que vous pourrez pleinement vivre du 5 juin au 11 octobre 2021 en visitant ce jardin botanique de 29 acres vraiment hors du commun.
L’histoire d’amour du Frère Marie-Victorin
Le Parc Marie-Victorin a vu le jour en 1985 et est un hommage vivant au Frère Marie-Victorin, né à Kingsey Falls 100 ans plus tôt. Scientifique, poète, explorateur, le legs du Frère est immense. Il était amoureux et admiratif de sa belle Flore. La Flore laurentienne!
Son choix s’est arrêté sur non pas une, mais bien 1917 prétendantes! Chacune de ses plantes a été répertoriée dans un ouvrage, La Flore laurentienne, qui demeure une référence d’une qualité remarquable. Sa vision aura aussi conduit à la création du Jardin botanique de Montréal, l’un des plus grands jardins botaniques au monde.
Saviez-vous que?
Le Parc Marie-Victorin est un terrain de jeu incroyable, qui regorge d’informations souvent méconnues du grand public. En voici quelques-unes:
- C’est au Parc Marie-Victorin que la toute première mosaïculture du Québec a été créée par l’horticulteur Normand Francoeur. Cette expertise est aujourd’hui reconnue mondialement!
- Il est possible de piquer votre tente dans ce beau jardin botanique pour une nuitée inoubliable sous les étoiles? Découvrez tous les détails ici.
- 60 000 plants servent à la confection des 13 spectaculaires mosaïcultures du Parc. C’est l’endroit dans le monde où l’on peut admirer le plus de ces impressionnantes sculptures végétales en permanence.
- 40 000 visiteurs de partout sont accueillis avec le sourire chaque année dans les jardins.
- 30 000 annuelles sont plantées dans nos plates-bandes tous les ans! Imaginez le travail remarquable de conception (et de bras) de notre équipe composée de 12 horticulteurs à temps plein.
- 10 000 cultivars et espèces différentes sont représentés au Parc, dont 400 légumes du patrimoine, 50 conifères rares ainsi que plus de 700 plantes carnivores!
L’arc-en-ciel
Le Parc Marie-Victorin est une représentation vivante de l’arc-en-ciel! Violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge s’harmonisent et composent des tableaux uniques. Mais d’où proviennent toutes ces fleurs? Comment assurer une continuité année après année?
À l’automne, les semences de plusieurs cultivars sont prélevées pour la reproduction en serre. Certains aménagements nécessitent aussi la conservation et la reproduction de plants à partir de plants-mère. Chouchoutés en serres, ils passeront à travers les rigueurs de l’hiver québécois pour de nouveau, au printemps, être mis en vedette au Parc. Il fait -20 degrés à l’extérieur? N’ayez crainte, à l’intérieur de la serre tropicale, le mercure ne descendra pas en-dessous de 17 degrés. «Fiou!», vous diront les hibiscus…
Rien ne se perd
Engrais chimiques et pesticides sont bannis au Parc! Des solutions naturelles à base de vinaigre, le compagnonnage au potager santé ou du compost naturel sont plutôt utilisés. Le Parc est un pionnier en matière d’horticulture écologique et toutes nos actions visent le développement durable. La passerelle des bâtisseurs est d’ailleurs composée à 75% de matériaux recyclés. En passant au-dessus de la rivière Nicolet, le visiteur pourra ainsi se dire, tout naturellement, qu’il a les deux pieds sur de vieilles machines à papier!
Un vrai délice pour le palais
Que faire de toutes ces fleurs sur le point de nous dire au revoir en fin de saison ? Nous vous offrons de vous les mettre sous la dent. De délicieuses gelées faites de bégonias et de pivoines ont été cuisinées et font aujourd’hui le délice de nos visiteurs. Uniques, ces gelées peuvent être intégrées à nos recettes et épateront à coup sûr vos convives. D’autres plantes ont aussi des vertus méconnues. C’est le cas du plantain. Un onguent de plantain a été développé par l’une de nos passionnés et permet, une fois qu’elle est appliquée sur le corps, de soulager piqûres et autres blessures à la surface de la peau. C’est vous dire à quel point, ici, tout a bien souvent une deuxième vie!
L’étonnante histoire de nos arbres
On ne peut passer sous silence le rôle et l’histoire de quelques-uns de nos majestueux arbres. Les épines du févier sont tellement dures qu’autrefois elles étaient utilisées comme épingles et même comme clous! Le noyer cendré produit des noix à haute saveur en huile. Autrefois, les Amérindiens utilisaient cette huile en cuisine, mais aussi comme produit capillaire. L’épinette de Serbie sert parfois d’arbre de Noël en lieu et place du traditionnel sapin! L’amour du Parc pour ses arbres est tel que, lors de l’aménagement du stationnement, de gros érables ont été déplantés puis déplacés à l’aide d’une grue avant d’être réintégrés au jardin. Ces arbres jouent un rôle majeur dans l’écosystème du Parc et ils sont traités comme des rois!
La passion
Des faits étonnants, des histoires et anecdotes, le Parc a en accumulés au fil de ses 36 ans d’existence. Votre visite viendra remplir de nouvelles pages de son livre. Tout comme les précieuses notes botaniques du Frère Marie-Victorin, que nous conservons, votre histoire fera partie de la nôtre dès vos premiers pas sur la terre du célèbre botaniste!
Cet été, on vous invite chez nous pour vivre le Parc Marie-Victorin avec des yeux nouveaux. Offrez-vous de l’espace, de l’inspiration, de la liberté et de la passion. Partagez vos meilleurs moments au parc à l’aide du #lebonheurestproche. On a hâte de vous accueillir chez nous!
Journaliste de profession, Josée Cloutier occupe maintenant le poste de Coordonnatrice communication-marketing pour le Parc Marie-Victorin. L’occasion parfaite de combiner ses deux passions: la communication et l’horticulture!